Implants mammaires à Aix en Provence

La pose d’implants mammaires augmente le volume de la poitrine et lui donne un joli galbe. La restauration de volume induit également une remise en tension de la peau, conduisant à un effet de rajeunissement du sein.

En quoi consiste la pose d’implants mammaires ?

La pose d’implants est une des interventions de chirurgie mammaire les plus fréquemment demandées. Elle consiste à implanter une prothèse sous la glande mammaire ou sous le muscle grand pectoral afin d’augmenter le volume des seins. Les cicatrices, peu visibles, sont positionnées sur la moitié inférieure de l’aréole ou bien dans le sillon sous-mammaire. Le Dr Coatmellec utilise des prothèses rondes en gel de silicone microtexturées ou lisses. (Pour information, les prothèses anatomiques présentent un risque élevé de rotation depuis l’interdiction en France en 2019 des enveloppes macrotexturées).

L’intervention est personnalisée et tient compte des souhaits de la patiente et des préconisations du chirurgien. Plusieurs choix doivent être faits :

  • La localisation des cicatrices : périaréolaire ou sous-mammaire,
  • La taille de la prothèse : à définir en fonction du souhait de la patiente et de la forme initiale du sein.

Chacune de ces techniques comporte des avantages et des inconvénients. Le résultat escompté, les modalités et les risques de complications liées à la présence d’un corps étranger seront exposés en consultation préopératoire.

Au-delà du résultat visible, le bénéfice psychologique de l’intervention est important. Débarrassée de son complexe, la patiente se sent mieux dans son corps et dans sa féminité.

Pourquoi avoir recours à la pose d’implants mammaires ?

Les raisons les plus courantes :

  • Une hypotrophie mammaire, c’est-à-dire une poitrine peu développée.
  • Une perte de volume due à un amaigrissement ou à une grossesse.
  • Un syndrome malformatif (seins tubéreux, asymétrie, syndrome de Poland …)

Les répercussions psychologiques peuvent être importantes, avec une sensation d’atteinte de la féminité et un fort complexe.

La pose de prothèses mammaires donne au sein une forme plus harmonieuse. L’aréole parait plus haute, car elle est mieux centrée sur le volume du sein. Si une ptose (sein tombant) est associée, selon son importance, un lifting de seins peut s’avérer nécessaire pour optimiser le résultat.

Dans la grande majorité des cas, cette opération n’est pas prise en charge par la Sécurité Sociale. Quelques exceptions : les hypoplasies sévères, les agénésies mammaires et certaines malformations. Dans ces cas, la prise en charge (partielle) est toujours soumise à une entente préalable auprès de la Sécurité Sociale.

Les démarches à effectuer avant une augmentation mammaire

  • Les consultations préopératoires

2 consultations préopératoires sont nécessaires avant l’intervention.

Lors de la première consultation, le Dr Coatmellec explique l’intervention, ses suites, les complications éventuelles et le résultat envisageable. Elle montre à la patiente des photos avant-après de cas similaires et des prothèses de différents volumes. Une ordonnance pour une imagerie mammaire est remise à la patiente.

Lors de la seconde consultation, le Dr Coatmellec programme l’intervention et l’explique de nouveau à la patiente. Elle réalise les photos préopératoires, prend les mesures, commande les implants. La secrétaire remet à la patiente dossier d’hospitalisation, questionnaire d’anesthésie, ordonnances et lui fait signer le devis, la fiche d’information, le consentement.

  • La consultation d’anesthésie

Une consultation avec l’anesthésiste doit aussi être programmée. Celle-ci sera planifiée après la seconde consultation de chirurgie et au moins 48 h avant l’intervention. La patiente profitera de ce rendez-vous avec l’anesthésiste pour effectuer sa préadmission au bureau des entrées de la clinique.

  • Les examens préopératoires

Des examens médicaux seront réalisés : mammographie ou échographie si la patiente a moins de 40 ans. L’anesthésiste peut également prescrire un bilan sanguin.

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, la patiente devra faire un test PCR 72h avant l’intervention.

  • Les précautions à prendre

Selon les recommandations de l’anesthésiste, La patiente sera à jeun le jour de l’intervention.

Elle prendra soin d’apporter le jour de l’opération le soutien-gorge prescrit par le Dr Coatmellec.

Il est également recommandé de ne pas prévoir de grossesse au moins 1 an après l’intervention.

  • Les médicaments à éviter

Dans les 5 jours précédant l’intervention, la patiente évitera tout médicament entrainant un risque de saignement : aspirine, anti-inflammatoires…

Augmentation mammaire : déroulement de l’intervention

Elle a lieu sous anesthésie générale.

En fonction de la voie d’abord choisie, le chirurgien réalise une incision périaréolaire inférieure ou sous-mammaire. Il décolle ensuite les tissus pour permettre la réalisation d’une « loge » aux mesures de la prothèse mammaire. Le décollement des tissus occasionnant des saignements, un drain ou redon est le plus souvent mis en place. En drainant le sang s’écoulant autour de la prothèse après l’intervention, il limite ainsi le risque d’hématome et de coques.  La prothèse est ensuite introduite par l’incision de départ, puis les tissus sont suturés à l’aide de points résorbables. Dernière étape : la pose du pansement et la mise en place du soutien-gorge de contention.

La durée de l’intervention est d’environ 1h à 1h30. La patiente est ensuite transférée en salle de réveil pour 1 ou 2h avant de regagner sa chambre.

Durée d’hospitalisation pour une augmentation mammaire

Cette intervention peut dans certains cas être réalisée en ambulatoire, mais une hospitalisation de 24h est cependant préférable.

En effet, l’hospitalisation, plus confortable et sécurisante pour les patientes, présente certains avantages. Elle permet :

  • Un meilleur contrôle de la douleur, avec l’administration d’antalgiques intraveineux, de morphine ou d’analogues morphiniques.
  • Le traitement des nausées postopératoires pouvant survenir chez certaines patientes.
  • Une meilleure surveillance, notamment en cas de saignement la première nuit.

Les suites opératoires après la pose d’implants mammaires

Le pansement mis en place pendant l’intervention sera changé le lendemain matin.

Si des redons ont été posés, ils seront retirés entre J+1 et J+7, le plus souvent à J+3. Il est donc possible que la patiente quitte la clinique avec ses drains. Dès le lendemain de leur ablation, elle pourra se doucher et savonner sa cicatrice. (Il lui faudra toutefois attendre 3 semaines avant de pouvoir prendre un bain.)

Le pansement devra être refait par la patiente ou une infirmière tous les jours ou 2 jours jusqu’à cicatrisation complète. La cicatrisation prend en moyenne 10 jours.

Les fils, résorbables, ne nécessitent donc pas d’ablation. Les cicatrices, souvent rouges entre 1 et 3 mois, s’estompent plus ou moins rapidement en fonction des patientes.

Le port du soutien-gorge de contention est obligatoire jour et nuit pendant 1 mois en moyenne.

Les douleurs, surtout présentes la première nuit et les 3 premiers jours, seront plus importantes si la prothèse est située sous le muscle. Elles régressent en 1 semaine à 10 jours et sont soulagées par la prise de médicaments antalgiques. Ces douleurs surviennent essentiellement lors des mouvements, lorsque le muscle pectoral est sollicité. Afin de les prévenir, il est conseillé de prendre les antalgiques de manière systématique au début.

Les visites de contrôle au cabinet ont lieu 3 jours, 1 semaine et 2 semaines après l’opération. Une consultation postopératoire est programmée environ 1 mois 1/2 après l’intervention, avec prise de photos et remise d’une planche photo avant/après. Un contrôle facultatif peut être réalisé à 3 mois ou à 6 mois. Il dépendra de l’aspect de la cicatrice, du positionnement de l’implant, etc… Bien évidemment, si la patiente constate le moindre problème, elle appellera le secrétariat afin de planifier un rendez-vous.

Enfin, une consultation permettant de suivre l’évolution est nécessaire 1 an après l’intervention. De nouvelles photos sont alors ajoutées à la planche de photos avant/après (seule cette visite de contrôle est payante).

Complications le plus souvent rencontrées après une augmentation mammaire

Malgré toutes les précautions prises avant, pendant et après l’intervention, tout geste chirurgical peut entraîner des complications.

Concernant la pose d’implants mammaires, parmi les complications on retrouve :

  • L’apparition de vagues, ou plis dans la prothèse. Ces vagues apparaissent dans la partie supérieure du sein, surtout chez les personnes minces. Si elles sont trop visibles, elles seront traitées par lipofilling, ou par un changement d’implant.
  • La formation de coques est la complication la plus fréquente. L’organisme génère naturellement une membrane autour de l’implant : la capsule. Lorsqu’elle se contracte, on parle alors de coque, le sein devient plus ferme et plus rond. À un stade plus avancé, la coque peut se calcifier et devenir très rigide. Une nouvelle intervention peut être nécessaire pour retirer la coque et changer l’implant. Les coques surviennent en général après une dizaine d’années et sont alors liées au vieillissement de l’implant. Mais des coques précoces peuvent néanmoins survenir quelques mois après l’intervention.
  • Le saignement postopératoire survient la nuit suivant l’intervention dans la quasi-totalité des cas. S’il est important, une reprise au bloc est nécessaire pour évacuer l’hématome.
  • Le vieillissement de l’implant. Le silicone peut « transpirer » à travers la membrane usée de l’implant. Une microrupture de la membrane peut également arriver. Dans les deux cas, le silicone reste contenu dans la capsule fabriquée par l’organisme. L’implant doit être changé.
  • La rupture d’implant. Elle arrive très rarement avant 10 ans et nécessite un changement d’implants.
  • L’asymétrie par ascension ou descente d’un implant peut nécessiter un repositionnement au bloc opératoire.

Cette liste n’est pas exhaustive.

Pour en savoir plus, consultez la fiche d’information SOFCPRE* sur les prothèses mammaires.

*Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique

Les questions fréquentes relatives à la pose d’implants mammaires

  • À partir de quel âge peut-on envisager une augmentation mammaire ?

Le Dr Coatmellec réalise cette intervention à partir de 18 ans, parfois avant en cas de syndrome malformatif ou de retentissement psychologique sévère.

  • En quoi sont faites les prothèses mammaires ?

L’enveloppe des prothèses est faite d’élastomère de silicone. Le produit de remplissage le plus fréquemment employé actuellement est le gel de silicone.

  • Quelle est la durée de vie d’une prothèse mammaire ?

Tant qu’il n’y a pas de complication et que le résultat cosmétique reste satisfaisant, il n’est pas nécessaire de changer les implants. La durée de vie moyenne des implants actuels et de 10 à 15 ans, voire davantage. Une imagerie est recommandée tous les 2 ans ou en cas de modification de forme et de consistance du sein. Après 10 ans, il est préférable de faire une échographie ou une mammographie tous les ans.

  • Où placer la prothèse mammaire : devant ou derrière le muscle ?

Chaque technique comporte ses avantages et ses inconvénients. Tout n’est pas réalisable en fonction de l’anatomie de départ de la patiente.

Le Dr Coatmellec choisit le positionnement en fonction de plusieurs critères :

  • La demande de la patiente,
  • Mais aussi son anatomie, sa qualité de peau et le degré de ptose.

Dans certains cas, la technique mixte du dual plan pourra être utilisée.

  • Quelle taille d’implant mammaire choisir ?

Le Dr Coatmellec prend en compte le souhait de la patiente, mais doit tenir compte du volume et de la forme du sein. Le choix du diamètre des prothèses dépend de la corpulence de la patiente et de son anatomie. Le poids, la taille, la largeur thoracique, la quantité de glande préexistante font partie des critères à prendre en compte. Il existe une vaste gamme d’implants allant d’une forme plate à une forme plus projetée. La projection de la prothèse sera donc à moduler en fonction de la demande de la patiente.

  • Les implants mammaires permettent-ils de remonter les seins ?

Les implants regalbent les seins, surtout dans leur partie supérieure, ce qui peut donner une impression de rajeunissement. De plus, le volume de la prothèse retend la peau, ce qui peut traiter les petites ptoses pour les seins de faible volume initial. Cependant, à long terme, les implants volumineux ont plutôt tendance à distendre la peau et à aggraver la ptose. Lorsque la ptose est trop importante et l’aréole située trop bas, il est nécessaire d’associer à l’opération un lifting de sein.

  • Quelle est la durée de la convalescence après une pose de prothèses mammaires ?

Elle varie en fonction du positionnement des prothèses :

  • En moyenne 7 jours si les implants sont posés devant le muscle pectoral,
  • 10 jours voire plus si les implants sont posés derrière.

Un arrêt de travail sera prescrit seulement si l’intervention est prise en charge par la Sécurité Sociale. Si ce n’est pas le cas, ce temps devra être pris sur les congés.

  • Sent – on les prothèses au toucher ?

Tout dépend de la quantité de glande présente avant l’intervention. Quand l’épaisseur est suffisamment importante, on ne sent pas l’implant. Chez les femmes minces ou avec peu de glande, on peut sentir le bord inférieur ou externe, ou bien des petits replis. En cas de coque, l’implant devient plus rigide ou plissé et donc palpable.

  • Faut-il arrêter le sport après la pose d’implants mammaires ?

Il convient de cesser toute activité sportive1 mois  à 45 jours selon le type de sport. Après cela, la patiente pourra reprendre ses activités de manière tout à fait normale.

  • Au bout de combien de temps peut-on juger du résultat définitif ?

Après l’intervention, les seins sont gonflés et tendus, surtout dans leur partie supérieure. Leur aspect va progressivement devenir plus naturel, notamment après une dizaine de jours. Après 1 mois, la poitrine est encore un peu tendue mais on s’approche du résultat final. Le résultat définitif est visible entre 6 mois et 1 an. Dans les années qui suivent, les seins gagnent souvent encore en naturel.

Quelques exemples de patientes opérées par le Dr Coatmellec. Les résultats obtenus diffèrent en fonction de la forme, de la taille de la prothèse, et de l’anatomie initiale de la patiente.

IMPLANTS RONDS

IMPLANTS RONDS (résultat à 3 ans)

IMPLANTS ANATOMIQUES FAIBLE PROJECTION

IMPLANTS ANATOMIQUES PROJECTION MODEREE

IMPLANTS ANATOMIQUES FORTE PROJECTION

STABILITE DE RESULTAT DES IMPLANTS MAMMAIRES: résultat après un an et résultat après 12 ans